1 To.n de. avsqenou/nta th/| pi,stei proslamba,nesqe( mh. eivj diakri,seij dialogismw/nÅ
1 Cependant-que celui-qui-est-sans-vigueur pour la foi, recevez-le-vers [vous], [mais] non envers des jugements-en-controverses de tenues-en-considérations.
2 o]j me.n pisteu,ei fagei/n pa,nta( o` de. avsqenw/n la,cana evsqi,eiÅ L’un certes a-la-foi [de sorte qu’il peut] manger toutes-choses, cependant-que celui qui-est-sans-vigueur, [ce sont] des plantes-potagères [qu’]il mange.
3 o` evsqi,wn to.n mh. evsqi,onta mh. evxouqenei,tw( o` de. mh. evsqi,wn to.n evsqi,onta mh. krine,tw( o` qeo.j ga.r auvto.n prosela,betoÅ Celui qui-mange [toutes choses], celui qui- ne [les] -mange pas, qu’il ne [l’]exclue- pas -comme-un-rien, cependant-que celui qui- ne -mange pas [toutes choses], celui-qui- [les] -mange, qu’il ne [le] juge pas. En-effet, Dieu l’a reçu-vers [lui].
4 su. ti,j ei= o` kri,nwn avllo,trion oivke,thnÈ tw/| ivdi,w| kuri,w| sth,kei h] pi,ptei\ staqh,setai de,( dunatei/ ga.r o` ku,rioj sth/sai auvto,nÅ Toi, qui es-tu qui-juge un domestique d’autrui ? [C’est] pour le seigneur [qui lui est] en-propre [qu’]il tient-ferme ou [qu’]il tombe. Il se-tiendra [debout] cependant. Il a- en-effet -la-puissance,le seigneur, de le tenir [debout].
— Qui est ce second seigneur? Est-ce le Christ ? Est-ce le propriétaire de l’esclave? Les deux possibilités sont envisageables car la fin du v. ne dit pas son seigneur, mais le seigneur. Deux interprétations sont donc possibles.
5 }Oj me.n Îga.r# kri,nei h`me,ran parV h`me,ran( o]j de. kri,nei pa/san h`me,ran\ e[kastoj evn tw/| ivdi,w| noi> plhroforei,sqwÅ Qui certes // en-effet // juge [tel] jour [préférable] à-côté-de [tel autre] jour ; qui cependant juge [bon] tout jour. Que chacun, [ce soit] en l’intelligence [qui lui est] en-propre [qu’il] soit-porté-au-plérôme.
6 o` fronw/n th.n h`me,ran kuri,w| fronei/\ kai. o` evsqi,wn kuri,w| evsqi,ei( euvcaristei/ ga.r tw/| qew/|\ kai. o` mh. evsqi,wn kuri,w| ouvk evsqi,ei kai. euvcaristei/ tw/| qew/|Å Celui-qui- discerne le jour, [c’est] pour [le] Seigneur [qu’]il discerne ; et celui-qui-mange, [c’est] pour [le] Seigneur [qu’]il mange. Il rend-grâce en-effet à Dieu. Et celui-qui- ne -mange pas, [c’est] pour [le] Seigneur [qu’]il ne mange pas, et il rend-grâce à Dieu.
7 ouvdei.j ga.r h`mw/n e`autw/| zh/| kai. ouvdei.j e`autw/| avpoqnh,|skei\ En-effet, aucun de nous [ce n’est] pour-lui-même [qu’]il vit ; et aucun, [ce n’est] pour lui-même [qu’]il périt-par-trépas.
8 eva,n te ga.r zw/men( tw/| kuri,w| zw/men( eva,n te avpoqnh,|skwmen( tw/| kuri,w| avpoqnh,|skomenÅ eva,n te ou=n zw/men eva,n te avpoqnh,|skwmen( tou/ kuri,ou evsme,nÅ Aussi-bien en-effet, soit-le-cas-échéant-que nous vivions, [c’est] pour le Seigneur [que] nous vivons ; aussi-bien, soit-le-cas-échéant-que nous périssions-par-trépas, [c’est] pour le Seigneur [que] nous périssons-par-trépas. Aussi-bien donc, soit-le-cas-échéant-que nous vivions, aussi-bien soit-le-cas-échéant-que nous périssions-par-trépas, [c’est] du Seigneur [que] nous sommes.
9 eivj tou/to ga.r Cristo.j avpe,qanen kai. e;zhsen( i[na kai. nekrw/n kai. zw,ntwn kurieu,sh|Å 9 [C’est] envers ceci en-effet [que le] Christ a-péri-par-trépas et [qu’]il a-vécu [de nouveau] afin-que [ce soit] et [sur] des morts et [sur] des vivants [qu’]il exerce-une-seigneurie-désormais.
10 Su. de. ti, kri,neij to.n avdelfo,n souÈ h’ kai. su. ti, evxouqenei/j to.n avdelfo,n souÈ pa,ntej ga.r parasthso,meqa tw/| bh,mati tou/ qeou/( 10 Toi cependant, que juges-tu ton frère ? Ou aussi, toi, qu’exclus- tu -comme-un-rien ton frère ? Tous en-effet, nous tiendrons-auprès-de la tribune de Dieu.
11 ge,graptai ga,r\ zw/ evgw,( le,gei ku,rioj( o[ti evmoi. ka,myei pa/n go,nu kai. pa/sa glw/ssa evxomologh,setai tw/| qew/|Å 11 Il se-trouve-avoir-été-écrit en-effet : [Aussi vrai que] je vis, moi, ainsi-parle le Seigneur : [C’est] pour moi [que] fléchira tout genou et [que] toute langue confessera-publiquement Dieu.
12 a;ra Îou=n# e[kastoj h`mw/n peri. e`autou/ lo,gon dw,sei Îtw/| qew#|–Å 12 Par-conséquent // donc //, chacun de nous, c’est au-sujet-de soi-même qu’il rendra (= donnera) raison (= parole) // à Dieu //.
13 Mhke,ti ou=n avllh,louj kri,nwmen\ avlla. tou/to kri,nate ma/llon( to. mh. tiqe,nai pro,skomma tw/| avdelfw/| h] ska,ndalonÅ 13 Donc [que] nous ne [nous] jugions plus les-uns-les-autres, mais jugez ceci davantage : le-fait-de ne pas placer d’achoppement pour le frère, ou de scandale.
14 oi=da kai. pe,peismai evn kuri,w| VIhsou/ o[ti ouvde.n koino.n diV e`autou/( eiv mh. tw/| logizome,nw| ti koino.n ei=nai( evkei,nw| koino,nÅ 14 Je me-trouve-avoir-su, et je me-trouve-m’être-laissé-rendre-docile dans [le] Seigneur Jésus que rien-du-tout [n’est] commun à-travers lui-même, sinon pour celui qui-considère que quelque-chose est commune. Pour celui-là, [elle est] commune.
— Sur le sens de l’adj. koïnos, commun, dans le cadre rituel, cfr Mc 7,2n.
15 eiv ga.r dia. brw/ma o` avdelfo,j sou lupei/tai( ouvke,ti kata. avga,phn peripatei/j\ mh. tw/| brw,mati, sou evkei/non avpo,llue u`pe.r ou- Cristo.j avpe,qanenÅ 15 Si en-effet [c’est] en-raison-d’un aliment [que] ton frère est-attristé, [ce n’est] plus selon un amour-agapè [que] tu marches. Par ton alimentation, ne mène- pas -à-sa-perte celui-là [même] en-faveur-de qui [le] Christ a-péri-par-trépas.
16 mh. blasfhmei,sqw ou=n u`mw/n to. avgaqo,nÅ 16 Qu’il ne soit- donc pas -blasphémé, votre bien.
17 ouv ga,r evstin h` basilei,a tou/ qeou/ brw/sij kai. po,sij avlla. dikaiosu,nh kai. eivrh,nh kai. cara. evn pneu,mati a`gi,w|\ 17 En-effet, le Royaume de Dieu n’est pas [affaire d’]alimentation et [de] boisson, mais justice et paix, et joie dans [l’]Esprit Saint.
18 o` ga.r evn tou,tw| douleu,wn tw/| Cristw/| euva,restoj tw/| qew/| kai. do,kimoj toi/j avnqrw,poijÅ 18 Celui en-effet qui- [en] ceci -sert-en-esclave le Christ [est objet d’]heureuse-satisfaction pour Dieu et évaluée [en bien] par les Hommes.
19 :Ara ou=n ta. th/j eivrh,nhj diw,kwmen kai. ta. th/j oivkodomh/j th/j eivj avllh,loujÅ 19 Par-conséquent donc, les-réalités de la paix, poursuivons-[les], ainsi-que (= et) les-réalités de l’édification-en-maison, celle des uns- envers -les-autres.
20 mh. e[neken brw,matoj kata,lue to. e;rgon tou/ qeou/Å pa,nta me.n kaqara,( avlla. kako.n tw/| avnqrw,pw| tw/| dia. prosko,mmatoj evsqi,ontiÅ 20 À-cause-d’une alimentation, ne délie- pas -à-terre l’œuvre de Dieu. Toutes-choses, certes, [sont] pures, mais [c’est] malicieuses [qu’elle sont] pour l’Homme qui-mange à-travers un achoppement.
21 kalo.n to. mh. fagei/n kre,a mhde. piei/n oi=non mhde. evn w-| o` avdelfo,j sou prosko,pteiÅ 21 [Il est] beau de ne pas manger de viandes ni de boire du vin dans le[s]quel[s] ton frère achoppe.
22 su. pi,stin Îh]n– e;ceij kata. seauto.n e;ce evnw,pion tou/ qeou/Å maka,rioj o` mh. kri,nwn e`auto.n evn w-| dokima,zei\ 22 Toi, [la] foi que tu as selon toi-même, aie [la] au-su-et-au-vu-de Dieu. Bienheureux celui qui- ne se- juge pas -lui-même en ce-qu’il évalue.
— Le sens de ce v. est bien rendu par la T.O.B. : Heureux celui qui ne se condamne pas lui-même en exerçant son discernement.
23 o` de. diakrino,menoj eva.n fa,gh| katake,kritai( o[ti ouvk evk pi,stewj\ pa/n de. o] ouvk evk pi,stewj a`marti,a evsti,nÅ 23 Cependant, celui qui juge-en-controverse, si-le-cas-échéant il mange, il se-trouve-avoir-été-jugé-en-condamnation parce-que [ce] n’[est] pas à-partir-d’une foi. Cependant tout ce qui n’[est]-pas à-partir-d’une foi, [c’est] un péché [qu’]il est.
— La T.O.B. traduit : Or tout ce qui ne procède pas d’une conviction de foi est péché.