07-12-2022

[Dt] LES ROYAUMES DE YiSseRâ’éL ET DE YeHOuDâH ≠ TOUT YiSseRâ’éL

par : Père Alain Dumont
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Il ne faut pas confondre des royaumes de YiSseRâ’éL et de YeHOuDâH et ce que le Deutéronome désigne du nom de TOUT YiSseRâ’éL. Pour passer de l’un à l’autre, il faut revenir à l’histoire du Proche et du Moyen Orient dès la Haute Antiquité ; en particulier l’histoire de la Mésopotamie.
Transcription du texte de la vidéo : 
Tous droits réservés.
Citation : mentionner : © Père Alain Dumont, La Bible en Tutoriel, http://www.bible-tutoriel.com/ + titre de l'article
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Bonjour,

Nous commençons un nouvel opus du livre du Deutéronome, qui va du ch. 12 au ch. 26. On va toucher dans ces chapitres le noyau le plus primitif du Livre, et même de la TORÂH — on l’avait déjà évoqué au tout début de notre lecture du Deutéronome. Seulement pour comprendre comment se sont construits ces chapitres, et les enjeux particuliers à partir desquels va se dessiner un projet spirituel qui va toucher rien de moins que le monde entier, il convient d’essayer d’en reconstituer l’histoire. Ne serait-ce que pour contempler comment, patiemment et très concrètement, YHWH mène les hommes et leur enseigne comment, librement — c’est ça le plus dur —, ne pas s’écarter du chemin de la BÉNÉDICTION.

Bien. Alors puisque ce panorama est vaste, je l’ai divisée en plusieurs parties. Comme ça, ça nous permet de mettre les choses au clair relativement sérieusement.

I. LES ROYAUMES DE YiSseRâ’éL et de YeHOuDâH

Pour qu’on ne s’y perde pas trop, commençons à bien situer le [Royaume de YiSseRâ’éL] et le [Royaume de YeHOuDâH]. On va voir dans la dernière partie de la vidéo que le Deutéronome parle, lui, de [TOUT YiSseRâ’éL], et il faudra voir ce que ça représente.

D’abord donc le [Royaume de YiSseRâ’éL] : c’est la partie Nord de KaNa“aN qui fédère en gros neuf clans plus ou moins cousins, unis en tout cas par une même langue qui semble avoir été parlée au moins jusqu’au viiie siècle avant J.-C. sur toute la côte syro-palestinienne, y compris le Liban. La langue paléohébraïque, qu’on appellera l’Hébreu par la suite, est un idiome issu de la zone géographique du Levant, qui va subir pas mal d’évolution, notamment en étant visité par l’Araméen au fil des siècles. Ceci dit, cette langue était aussi parlée par les trois clans du Sud qui formaient, eux, la fédération de YeHOuDâH — le [ROYAUME de YeHOuDâH].

Pour vous brosser le tableau :
– De la fin du xe et jusqu’au viiie siècle, la fédération du Nord, le [Royaume de YiSseRâ’éL], est un pays prospère, assez bien structuré politiquement autour de sa capitale שֹׁמְר֛וֹן, ShoMeROM / Samarie — là je vous le fais en très gros, parce que c’est évidemment plus subtil que ça ; ne serait-ce qu’en considérant la succession de coups d’États qui rythment l’histoire de ce royaume —.
– Sur la même période, le [ROYAUME de YeHOuDâH], dont la capitale est YeROuShâLaYiM, est insignifiant. C’est un pays sec, sans véritable économie qui puisse lui donner quelque hauteur de vue… YeROuShâLaYiM, c’est un village d’à peine mille habitant ; mais néanmoins, contrairement à ce qui se passe dans le Nord, avec une lignée royale stable.

Donc oui : DâWiD et SheLoMoH, à la lumière de l’archéologie, ne sont pas les grands rois que nous présente la Bible, et si vous le voulez bien, on va déjà s’arrêter sur ce point. Vous allez voir, même si ça nous fait prendre pas mal de recul, ça va vraiment nous éclairer pour comprendre comment est né le Deutéronome, et avec lui la TORâH, et toute la Bible. Et par conséquent aussi comment s’est préparée l’événement de la Résurrection.

II. COMPOSER UN ROMAN NATIONAL

Dire que DâWiD et SheLoMoH, et Shâ‘OuL avant eux ne sont pas les grands rois que nous présente la Bible, c’est un peu déstabilisant dans un premier temps, parce qu’on pense à  tout ce que le récit biblique nous raconte : leur prestige, leurs conquêtes, leur lien singulier avec YHWH, etc.

Mais malgré tout, osons poser la question : ont-ils été ou non de grands rois ? Oui, puisqu’ils ont marqué la mémoire de leur peuple. En tout cas, il n’est pas question de remettre en cause leur existence véritable ; on trouve même ici et là des mentions de la lignée de DâWiD à l’occasion de quelques traités internationaux mineurs de l’époque. Peut-être — et même sûrement ont-ils tenté d’élargir les frontières du petit royaume dont ils étaient les souverains, pourquoi pas ? Ils y avaient tout intérêt, ne serait-ce que pour bénéficier des richesses du Nord qui font cruellement défaut à la région Sud du territoire de KaNa“aN. Sauf qu’archéologiquement parlant, on ne trouve aucune trace ! RIEN ! En tout cas rien à leur époque, ce qui est tout de même très étonnant au regard de tout ce que les livres de Samuel et des Rois racontent. Le palais de DâWiD ? Pas de trace. Le Temple de SheLoMoH, difficile à dire puisque les recherches sont empêchées par l’Islam intégriste qui détruit systématiquement tout vestige sous l’esplanade actuelle du Temple. Ceci dit, on sait aujourd’hui que financièrement, SheLoMoH n’avait pas le moindre sou pour édifier un temple aussi prestigieux que le raconte la Bible — qu’il s’agisse d’ailleurs du Temple ou de toute autre réalisation dont nous parlent les livres des Rois — Certains pensent même que l’ouvrage du Temple n’était peut-être que la rénovation d’un sanctuaire local… Mais bon, là, c’est de la spéculation et ça n’est pas ce qui nous intéresse.

Ceci dit, posons la question par un autre biais : « La Bible nous aurait-elle “menti” ? » Pas du tout, et on l’a déjà plusieurs fois évoqué au fil de nos vidéos ! Ce que fait la Bible, à commencer par la TORâH, c’est de composer ce qu’on appelle un ROMAN NATIONAL, dont l’objectif est de donner à un peuple complètement démantelé au viiie et au viie siècles, on va le voir, par des invasions d’une brutalité inouïe, des RAISONS D’ESPÉRER ; des raisons de vivre ; et ça, ça n’est pas de l’ordre du mensonge. On parle de mensonge quand on cache volontairement la vérité EN VUE DE FAIRE DU MAL à quelqu’un, pour le tromper, le manipuler, l’exploiter ou le détruire. Mais il ne s’agit pas de ça ici. C’est autre chose qui est en jeu et qu’on va tenter de voir ensemble.

Toujours est-il que quand on compose un ROMAN NATIONAL, on ne “ment pas” au peuple. On ne cherche pas à assujettir le peuple mais, à partir d’événement clefs de l’histoire qu’on tisse en un récit cohérent, on lui donne les moyens d’interpréter ce qui se passe au présent pour que « ça passe », même si c’est difficile ; et même pour que ce présent, quel qu’il soit, constitue un « passé » suffisamment consistant pour pouvoir s’intégrer au ROMAN NATIONAL et offrir à chaque génération le courage et la fierté d’exister ; de sorte que reste ouvert pour ce peuple un avenir fait de tous les possibles, là où, sans ce ROMAN NATIONAL, toute piste aboutirait à une impasse.

Et là, il faut bien comprendre que PERSONNE n’échappe à cette NÉCESSITÉ de composer de tels récits, fusse au niveau le plus basique qu’est la famille ! C’est à partir de ses récits familiaux que la famille transmet ce qu’elle a de meilleur aux générations futures, et bâtit fièrement une histoire. C’est à partir de tels récits que se tissent les plus profondes communions entre les personnes dans l’espace et dans le temps. Mais redisons-le : personne — mais vraiment personne — n’échappe à l’élaboration du RÉCIT NATIONAL ou familial, pas même l’historien compulsivement scientifique qui prétendrait ne rapporter froidement que des faits objectifs : qu’il le veuille ou non, il rapportera TOUJOURS ses travaux en fonction du récit, non plus familial mais à tout le moins idéologique, auquel il appartient ! S’il a décidé de briser ou d’exalter une figure historique, il le fera certainement le plus honnêtement du monde, mais ce sera toujours une reconstruction, un tissage… Encore une fois, il ne s’agit pas de mensonge en la matière ; il s’agit de l’esprit humain qui a besoin, pour vivre, non pas de rapports d’archives, ni même de simples concepts alignés les uns à la suite des autres, mais de RÉCITS. Qu’on le veuille ou non, l’esprit humain ne s’illumine qu’à travers une HISTOIRE, à partir de ce qui se RACONTE et qui lui permet de SE RACONTER à son tour, pour visiter sa propre mémoire, interpréter le présent qui le traverse, faire face aux événements qui l’atteignent, positifs ou négatifs, et envisager, à partir de là, un avenir qui resterait fermé s’il n’avait pas cette ressource d’un récit familial ou populaire — au bon sens du terme. Et là on retrouve ce que la Bible n’arrête pas de nous rappeler : tout homme, toute famille, tout peuple qui assume le récit qu’il reçoit en héritage se reconnaît à ce qu’il se sent BÉNI, FIER et soucieux de TRANSMETTRE le chemin de cette bénédiction à ses proches.

C’est très révélateur du jeu humain — le vôtre et le mien — et de l’espérance que nous sommes en capacité de nous donner simplement en travaillant nos fondements, en tissant notre histoire — fut-ce en mélangeant un peu les dates, ce qui est un processus absolument normal : on a déjà pris une ou deux fois cet exemple, mais restons-y un peu, maintenant qu’on a un peu plus de bouteille : demandez à vos grands-parents de vous raconter leur histoire et celle de la famille : assez vite, ils se titiller, se reprendre l’un l’autre en disant : « mais non, ça c’était avant ; mais non, ça c’était plus tard ; avec d’autres personnes ; ah non, c’était ailleurs… » etc. Du coup, les auditeurs se perdent un peu dans la chronologie et dans les lieux, mais on s’en balance : ces deux là racontent des événements bien réels, qu’ils déplacent certes dans le fil de leur mémoire, mais pas parce qu’ils trafiqueraient les annales familiales ! Ce réagencement de la mémoire est le fruit des liens qui se sont tissés entre les événements ; des liens conscients ou inconscients, mais toujours porteurs d’ÉMOTIONS qui vont présider à l'établissement du récit et le rendront chaleureux. En tout cas la puissance émotionnelle des récits familiaux ou populaires l’emporte toujours sur une supposée objectivité chronologique qui n’existe pas, sinon dans les piles d’archives froides que ne consultent que les rats de bibliothèque.

Comprenons-bien, parce que c’est un mécanisme important : vos grands-parents racontent en fait ce qu’un auteur que j’affectionne particulièrement, Daniel Sibony, appelle les ENTRE-DEUX ; des entre-deux sur lesquels leur histoire se construit et qui lui donnent sens. Je m’explique : certains événements ont été cruciaux ; d’autres moins ; certains ont été cruciaux pour l’un et pas pour l’autre, ce qui fait que le premier va les intégrer dans son récit, mais pas l’autre, et vice-versa… Il n’en reste pas moins que, le tout mis l’un dans l’autre, l’ensemble s’éclaire dans ces ENTRE-DEUX qui forment la trame mythique de leur récit — c’est-à-dire une trame non purement chronologique mais tissée à partir des événements qui ont fait sens pour l’un et l’autre — pour l’un ou l’autre —. C’est sur cette trame MYTHIQUE — et pour moi, ce terme n’a rien de dépréciatif, tout au contraire ! C’est un signe de bonne santé spirituelle — ; c’est sur cette trame MYTHIQUE, donc, que s’est construite leur histoire faite d’amour et de désamour ; leur histoire d’époux et d’épouse, de père et de mère, de fils et de fille, de frères et d’amis, de compagnonnages, etc. Et même leur histoire personnelle, parce qu’eux-mêmes ont changé au fil des ans, et pas seulement parce qu’ils auraient vieilli : entre ce qu’ils étaient quand ils étaient plus jeunes et ce que les événements traversés ont fait d’eux au soir de leur vie, il y a aussi un ENTRE-DEUX parlant ! Et c’est toute cette histoire, à la fois personnelle et communautaire, qu’ils TRANSMETTENT aux générations futures pour qu’elles se sentent ainsi BÉNIES, et trouvent dans cette bénédiction le courage d’aller de l’avant.

Ce faisant, inconsciemment, vos grands-parents s’inscrivent avec plus ou moins d’art dans cette complexité du temps qui n’a décidément rien de linéaire ; dont les récits sont toujours une relecture, APRÈS COUP, des événements qu’on n’ils n’avaient pas compris SUR LE COUP, et qui vont peu à peu composer une sorte de mille-feuilles temporel, porteur de tous les entre-deux qui tricotent les existences dont le récit sera capable d’ouvrir à ceux qui les entendront l’espérance d’un avenir toujours exaltant.

Par ailleurs, pensons-y : à partir de l’histoire dite “scientifique”, on fait des rapports, des articles, des annales ; on organise des “congrès”, ok. Mais à partir de l’histoire racontée, on écrit des poèmes, on compose des chants, on organise des danses où chacun se lie et délie à l’autre… L’histoire purement scientifique ne crée pas de lien : elle accumule seulement des données factuelles, purement intellectuelles — et il en faut, bien entendu. L’histoire racontée, elle, tisse des liens CHARNELS, des entre-deux VIVANTS qui font naître et encouragent les plus grands désirs, et surtout entretient en chacun la quête de la BÉNÉDICTION pour s’élever, pour élever les siens et entretenir au quotidien une véritable espérance, même et surtout dans les conditions les plus arides. À chacun de choisir ce qu’il préfère.

Voilà, ce premier point était important à mettre en place, même si ce n’est pas la première fois qu’on en parle. Alors maintenant, au cours des vidéos qui vont suivre, on va faire pour une part de l’histoire analytique ; on va CONTEXTUALISER, mettre en perspective l’histoire de YiSseRâ’éL et de YeHOuDâH avec celles de MiTseRaYîM et surtout de l’Assyrie. Mais on n’en restera pas là, parce que scruter l’Écriture ne consiste pas à la réduire à un ordonnancement purement factuel. Notre travail consiste à entendre ce que la Bible a à nous dire À PARTIR des événements factuels qui l’ont affectée ; à comprendre comment, à partir de ces événements, elle a su composer un RÉCIT qui lui est propre ; un RÉCIT dont l’inspiration est palpable au sens où il a réussi, en traversant les affres de l’histoire, à maintenir éveillées les âmes en recherche de BÉNÉDICTION ; des âmes qui vont bientôt être réunies en un seul peuple qu’on pourra désormais nommer : le Peuple JUIF. Or c’est à partir de ce moment qu’on pourra parler, avec le Deutéronome, de [TOUT YiSseRâ’éL].

III. TOUT YiSseRâ’éL, OU LA NAISSANCE DU PEUPLE JUIF

Alors rappelons-nous : d’un point de vue géographique, jusqu’au viiie siècle, on a, au Nord de KaNa“aN, le [Royaume de YiSseRâ’éL] ; et au Sud le [ROYAUME de YeHOuDâH]. Maintenant, ce que le Deutéronome nomme [TOUT YiSseRâ’éL], c’est autre chose : [TOUT YiSseRâ’éL], c’est une idéologie politique qui naît aux viiie siècle, à une époque où les deux Royaumes auront été violemment secoués — on va s’y arrêter longuement par la suite. Mais déjà, sachons que cette secousse est telle qu’en ce qui concerne dans un premier moment le [Royaume de YiSseRâ’éL], il va être définitivement rayé de la carte par  l’Assyrie au viiie siècle. C’est un événement dont on parle peu — on parle beaucoup de l’Exil à Babylone, mais peu de l’effroyable déferlante assyrienne du siècle précédent, alors même que cette déferlante est la clef de TOUT !

En tout cas, quoi qu’il en soit, le [Royaume de YiSseRâ’éL] est balayé, mais on va le voir, au milieu de ce bouleversement géopolitique majeur, un peuple va subsister qui va se rassembler autour de YeROuShâLaYiM ; un peuple à qui il va falloir donner une consistance et une espérance, ce qui ne sera pas une mince affaire.

C’est à ce moment là que naît cette pensée d’un peuple de YiSseRâ’éL qui se conçoit désormais comme l’ensemble des clans qui composaient le [Royaume de YiSseRâ’éL] et le [ROYAUME de YeHOuDâH]. Voilà factuellement à partir de quoi les scribes vont dorénavant parler de [TOUT YiSseRâ’éL]. Ces scribes, on va le voir, sont les scribes deutéronomistes et ils sont les premiers à composer un écrit qui constituera l’un des livres de la TORâH, et non des moindres, à savoir le Deutéronome. Je vous le redis : on est donc au viiie siècle autour de YeROuShâLaYiM où une bonne partie des clans du Nord ont trouvé refuge suite au déferlement de l’Assyrie. Ne vous en faites pas, on va y revenir un peu plus en détail.

Ceci dit, le concept de [TOUT YiSseRâ’éL] ne part pas de rien. Derrière lui, il y a les mémoires plus ou moins portées par les 12 clans du Nord et du Sud, à partir de quoi naît le RÉCIT que nous lisons, qui est proprement un ROMAN NATIONAL : LE roman national de [TOUT YiSseRâ’éL]. Les clans y deviennent les « 12 rameaux », ou les « douze tribus » auxquelles la tradition va offrir une racine commune en la personne de Ya”aQoV / YiSseRâ’éL, fils de YiTseRâQ, fils de ‘AVeRâHâM. Le patriarche YOSéPh, qui était l’ancêtre éponyme des clans les plus important du Royaume de YiSseRâ’éL, à savoir ‘ÈPheRaYîM et MeNaShèH qui se désignaient comme les [Fils de YOSéPh] ; le patriarche YOSéPh, donc, aura un traitement un peu à part, mais absolument essentiel néanmoins.

Ce travail de mémoire sera d’autant plus crucial qu’au viiie siècle, on l’a dit, les clans du Nord ont perdu leur fédération en Royaume. Une fois que l’Assyrie tombée sur eux, une part d’entre eux va être exilée en Mésopotamie, mais une autre part non négligeable va se réfugier sur le territoire du Royaume de YeHOuDâH, principalement dans la région de YeROuShâLaYiM. C’est à partir de ce regroupement dans le Royaume de YeHOuDâH qu’on pourra alors parler proprement des Judéens, les YeHouDîM ; ce que le français transcrira avec le temps par la dénomination de Juifs.

Alors on regardera la prochaine fois ce qui s’est passé autour de l’invasion assyrienne du Nord de KaNa“aN : on tracera à grands traits l’histoire du peuple Assyrien au cœur de la Mésopotamie, quelles ont été les conséquences de leur empreinte sur le Levant ; et puis on prendra le temps de découvrir un peu mieux un groupe singulier parmi tous les clans de YiSseRâ’éL, à savoir les Fils de LéWî sans qui [TOUT YiSseRâ’éL] n’existerait tout bonnement pas.

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